Léon Trulin fusillé dans les fossés de la citadelle de Lille pour avoir conçu un réseau d’espionnage contre les allemands, est exécuté le 8 novembre 1915.
Septième d’une fratrie de huit enfants ce jeune Belge de 18 ans (né en 1897) qui habite Lille est trop frêle pour être engagé dans l’armée belge. Le jeune ouvrier qio habite avec sa mère, place des Patiniers, réalise pourtant comme l’indique la page wikipédia qui lui est consacré « des missions de renseignements et se rend plusieurs fois dans le Nord de la France. Avec son ami Raymond Derain, il crée le système « Noël Lurtin » (anagramme de son nom) ou Léon 143 ». Le réseau comporte Marcel Gotti (15 ans), Marcel Lemaire et Marcel Denèque (17ans), Raymond Derain, André Herman, Lucien Dewalf – (18 ans). Ensemble, ils font parvenir en Angleterre rapports, photos et plans d’installations militaires allemandes. Pris part une patrouille allemande, Léon Trulin est condamné à mort. Et si les condamnations de ses comparses sont commuées, la sienne est mise à exécution. Une statue, inaugurée en 1934, commémore sa mémoire dans la rue et se situe désormais dans la rue qui porte son nom le long de l’Opéra.
Et comme le rappelle le site chemins de mémoire du Nord_Pas-de-Calais « Un monument sur les lieux même de sa mort est érigé dans les fossés de la Citadelle. Sur sa tombe, au cimetière de l’Est, est dressée une statue le représentant juste avant son exécution, dos au mur. Square Daubenton, le monument aux Fusillés Lillois le représente gisant aux côtés des membres du réseau Jacquet.»