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Futaie Colbert, une visite aux ancêtres

Forêt royale depuis 1528 (François Ier la confisque à Charles III, duc de Bourbon) la forêt de Tronçais connait un important renouveau sous Colbert. Le nouveau Secrétaire d’Etat de la Marine (depuis 1669) est à la recherche de bois pour créer une flotte de guerre digne du Roi Soleil. Après avoir fait prélever les rares ressources existantes, Colbert prescrit un vaste recépage pour produire le bois d’oeuvre utiles aux siècles futurs.

À Tronçais, les arbres poussent lentement (1,7 mn d’épaisseur par an). À l’époque on plante les chênes à quelques mètres les uns des autres. Les plus forts gagnent le ciel en gardant les pieds à l’ombre. Mais quand vers 1850, les arbres arrivent enfin à maturité, ils n’intéressent plus la Marine.

© Eric Beracassat Futaie Colbert

La Futaie Colbert est désormais une Réserve biologique dirigée © Eric Beracassat

De la futaie Colbert originale il reste donc quelques hectares, transformés en « réserve biologique dirigée ». Là, les vieux chênes géants, inexploitables en sylviculture, meurent sur pied et deviennent la nourriture d’insectes comme le Grand capricorne ou de Lucane cerf volant

À ne pas manquer non loin le majestueux, chêne de la Résistance : 40 mètres de haut et 3,60 de circonférence !